lundi 16 décembre 2013

SEB ETAIT SUR LA TOUCHE....GRRRRRR

Mon Dieu que de frustration !!!!!
Après une semaine de beau temps, la rencontre de vendredi s’annonçait sous les meilleures auspices.(Nous remercions d’ailleurs l’équipe phare de nous avoir laissé les infrastructures).
20h30 coup d’envoi.
Comme à l’accoutumé, les COOLS réalisent un HAKA maison prônant les valeurs du rugby loisir. Suite à une volonté de l’UFAR de tester le jeu au pied en loisir, nous décidons d’un commun accord de l’appliquer à ce match.
Dés le coup d’envoi, Martignas s’empare du ballon et décide de se lancer dans un défi physique afin de tester leurs adversaires. Comme à l’accoutumé, les Grav’agés se sacrifient en défense sans laisser un brin d’espace à leurs adversaires. Petit à petit les locaux reprennent le dessus et partent s’installer dans le camp adverse. C’est une multiplication de point de fixation avec (on le constate) une volonté d’ouvrir vers les ailes. Nous balbutions encore ce type de jeu et cela se traduit par des en avants, des tombés… Notre manque de profondeur ne permet pas aux gazelles d’avoir le recul nécessaire à des lancements de jeu. De plus, ces attaques se font trop souvent arrêtées et ne permettent pas de déséquilibrer une défense martignaise bien organisée et expérimentée.
LA PALOURDE décide par d’expérimenter les nouvelles règles par un coup de pied tactique par-dessus le rideau défensif qu’il rattrape de volée mais ces cannes de 42 ans ne lui permettent pas d’aller vers le précieux sésame (aurait-il manqué d’un peu de soutien ?).
Sur une contre attaque bien menée avec un ballon rapidement envoyé à l’aile (eux, ils y arrivent !!), les Cools marquent le premier essai du match en pleine domination brédoise. Nous arrivons à la mi-temps sur ce score laissant quelques regrets aux locaux.
Notre coach adoré effectuent les changements techniques et remotivent les troupes car cela peut passer avec un soupçon d’application supplémentaires. A noter la participation de CHONCHON à ce match pour la première fois de la saison qui aurait besoin de s’entraîner un peu pour redevenir le PIZZAIOLO qu’il était jadis.
La deuxième mi-temps est de la même presse que la première. Les Grav’agés se lance à l’assaut de l’en-but COOL. Notre cher capitaine mange 2 ou 3 surnombres par manque de lucidité et s’enferre dans une défense toujours aussi bien organisée. Cela a tendance à faire bouillir notre coach qui effectue une inversion 10 / centre dont la teneur sera retranscrite par le prophète lors du prochain entraînement .Peu de temps forts pour les visiteurs et nette domination locale, mais à l’arrivée le score restera le même au coup de sifflet final de M l’arbitre. Notre ami DIDIER a officié ce soir et comme à l’accoutumé très pédagogue et très impartial, ce qui lui a valu les félicitations des deux équipes. MERCI ENCORE.
La soirée était sous l’esprit de la nouveauté, avec une présence adverse en grand nombre ainsi que la venue de charmante « Dame » apportant une notre de féminité dans ce monde de brute. La convivialité fut au rendez-vous autour des mets de notre Maître-Queue YANNICK et les breuvages de notre ami BIMBIM.

Malgré les regrets, une nouvelle fois bonne soirée en compagnie d’hôtes à la hauteur de l’esprit du rugby loisir tel que nous l’entendons. Nous avons d’ailleurs pris rendez-vous pour le 24 mai à l’occasion du FESTIVAL RUGBY MUSIQUE 2014.

mardi 3 décembre 2013

CALENDRIER "LES VIEUX DU STADE " 2014

Les GRAV AGES se sont mis à nus dans les chais du château HAUT REYS afin d'éditer un calendrier 2014.
La sortie est prévue ce week-end à l'occasion de la foire de la SAINTE LUCE à LA BREDE.

Le prix de vente est fixé à 10 euros.

Nous pouvons également vous le faire parvenir par la poste où que vous soyez en FRANCE. Pour cela merci d'envoyer votre réglement + 2 € de frais d'emballage et de port à :
Sébastien LAIZET
GRAV AGES LA BREDE
6, CHEMIN DU SOURIGUEY
33 650 LA BREDE
CHEQUE A L'ORDRE DE L'USB RUGBY
Nous vous ferons parvenir le précieux SESAME dans les plus brefs délais.

CENAC REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEFAIT LE MATCH


Nous avons mis BIBOU en congé et une fois n'est pas coutume, ce sont nos adversaires qui refont le match. Le gars devait être au bord de la touche avec un calepin.


Pffffffffffffffffffff, quelle soirée du 28 Novembre mes amis ! Rarement, de mémoire de coach, je ne suis passé par tous les états comme ce fût le cas d'un bout à l'autre du rendez-vous.
Soirée et suées froides. Les Blacks, comme de coutume arrivent au compte-goutte. On se compte. Craintif de n'être pas assez nombreux. D'autant que les mauvaises nouvelles s'accumulent : Minimoys retenu, Stéphane incertain, Mineur absent, Moun blessé. On se compte, médusés, avant de pénétrer dans le vestiaire. On se frotte les yeux mais la réalité est ainsi : nous serons  16 ! Du pain béni pour le coaching, moins pour les gars qui prennent conscience qu'il va leur falloir disputer l'intégralité de la partie. Or quand on connaît l'état de forme disparate de tout un chacun, il y a de quoi émettre quelques craintes. Néanmoins, dès la sortie du vestiaire, dans le froid polaire, les Cénacais sortent tous ensemble, groupés, motivés, comme un seul homme. Hors de question de servir de faire-valoir, de se présenter en victime expiatoire, de venir si loin faire de la figuration. Les visages se ferment, la concentration se lit dans les attitudes et comportements des joueurs à l'échauffement.

Arrive Helmut, en sa qualité de supporter. « Au cas où, j'ai mon sac dans la voiture, mais vu que j'ai les côtes encore en capilotade, je préfère m'abstenir de jouer. Maintenant s'il le faut, je dépannerai » m'explique-t-il. Helmut est venu avec son papa et son frangin. Présent également parmi la maigre cohorte de supporters Cénacais, Naze Head père et fils et Moun, soit une minuscule chambrée.

XV de départ : GPS, Bank, Willy / Yannick, Zizou / Mimi (cap), Knacki, Chipiron / Beck (m) / Doc (o) / Bud, Granule, Cruchot, Vincent / Jipi. Remplaçant au singulier : Campet.

À deux minutes du coup d'envoi, Vincent vient m'avertir qu'il ressent une douleur derrière le mollet qui l'empêche de courir. Forfait. Sueur (encore!) froide. Je demande à Helmut d'aller se changer. Au coup d'envoi, Zizou est momentanément décalé sur l'aile tandis que Campet est finalement titulaire.

D'emblée les Blacks dominent. Le discours de Mimi leur capitaine les a galvanisé. Jamais vu une entame de match pareil. Le collectif se trouve, avance, propose, plein d'allant et de dynamisme. Résultat, cinq minutes se sont écoulées que Zizou, notre ailier improvisé, aplatit dans l'en-but, suite à une percée XXL de Knacki et un pressing gagnant. 1 / 0. Que du bonheur ! Et la mise en bouche va perdurer quand, cette fois, cinq minutes plus tard, Granule prend l'intervalle et s'en va, à grandes enjambées, porter le score à 2 / 0. Pragmatisme, mainmise, on est dans le coup et nos adversaires dans le vent. D'autant que tout nous réussi. Chacun s'y colle à merveille, qui par des mauls pénétrants, qui par des prises en touche, qui par des mouvements au large. Un régal pour les yeux. Mimi régule les accès d'euphorie, parlemente avec l'arbitre, rassure ses partenaires, Knacki encourage la meute de la voix et du geste, Cruchot recadre, replace, conseille, montre l'exemple, Campet abat un travail phénoménal, Beck dirige la manœuvre à merveille, Yannick brasse des tonnes de viande, Doc initie les plus belles déferlantes, Bank se multiplie, GPS touche un nombre incalculable de ballon, Jipi s'emploie en défense, Willy apporte sa contribution, Helmut rassure, Granule est toujours aussi volontaire, Chipiron demeure concentré, Zizou s'attelle sans coup férir aux tâches obscures et Bud multiplie les initiatives. Conséquence, un troisième essai vient clore cette première période féerique, par l'intermédiaire de Chipiron sur une prise en fond de touche de Mimi, un Chipiron cavaleur qui se joue des adversaires pour l'essai du break.

Mi-temps. Les souffles sont courts. Un nuage de buée s'élève de l'attroupement. Les Blacks ont tout donné, sans se cacher, généreux et solidaires. L'euphorie est au rendez-vous. Je félicite mes hommes, leur conseille de poursuivre sur la même voie, de tuer le match sans s'emballer pour autant. Je leur dis qu'on est à 30 minutes de la victoire mais qu'il faut s'attendre, logiquement, à une réplique. Nos vieux corps tiendront-ils le choc ?

Deuxième acte. Pas du même tonneau, loin de là. Nos adversaires ont changé la moitié de leur effectif. Leur jeu s'en ressent. Lors de la première mi-temps, ils avaient usé du jeu avec remise systématique vers l'intérieur, consumant leur gros, délaissant leurs gazelles, sur la base d'un jeu lisible, peu surprenant, certes massif et compact mais sans grande réussite. Changement de décor. Cette fois leur demi de mêlée hurle tellement ses consignes que tout Labrède vibre. Le public est au diapason qui encourage bruyamment. Tandis que nous nous liquéfions un peu, à court de jus. La morsure des Graves devient plus aiguë. Bilan, un premier essai quatre minutes après le début des hostilités du second acte, sur une pénalité concédée dans notre camp et vite jouée. L'ambiance est à son comble côté Brédois. Nous, à court d'arguments, à bout de souffle, accumulons les aléas : coup de genou à la mâchoire de GPS sonné, Granule claudicant, la main de Willy écrasée, les crampes de Knacki, le manque d'air de Bank. Au courage les Blacks ! Toutes tripes dehors, ils résistent héroïquement, courageux en diable, annihilant les offensives adverses. À ce petit jeu, forcément, on s'expose à des pénalités. Donc à des sanctions. À21 h 27, une nouvelle fois sanctionné donc, la pénalité est vite jouée dans nos 40 et un Brédois perfore notre rideau défensif pour s'affaler dans l'en-but. 3 à 2. Paroxysme à tous les étages. On sent confusément que la partie nous échappe, que les mouches ont changé d'ânes, qu'on laisse des plumes dans chaque duel, tout en étant d'une abnégation et d'une vaillance qui forcent le respect. À 21 h 38, le sort en est jeté sur un troisième essai encaissé. Seul mot d'ordre : résister. Préserver le nul ô combien mérité. Heureusement, Helmut endigue un deux contre un en se sacrifiant, heureusement que sur une relance hasardeuse de Willy interceptée l'arbitre revient sur l'avantage, heureusement que leur ailier commet un en-avant à trois mètres de la terre promise, heureusement que l'on tient fermement à ce score de parité. Le coup de sifflet final nous libère, nous soulage, nous laisse haletant de tant d'efforts fournis.

Mimi regroupe ses troupes, en cercle, au centre du terrain. Discours apaisant, rassérénant. Oui on peut être fier, tous, de notre prestation et nous regarder en face. Oui nous avons développé des valeurs de solidarité, de générosité, constitué un socle solide de fraternité, une base sur laquelle s'appuyer à l'avenir. Une véritable bande de copains a éclot dans cette brume, un soir morose de novembre.

Saluons l'excellent état d'esprit de nos hôtes, à la mentalité impeccable et qui en bien des aspects nous ressemblent tant. J'espère que nous saurons les recevoir tout aussi dignement la saison prochaine. Mention à l'arbitre, qui a dirigé à merveille les débats grâce à sa bonne connaissance du jeu, sa pédagogie et son autorité. Arbitre qui soit dit en passant est venu nous féliciter dans les vestiaires pour notre prestation.

Voilà messieurs. J'ai adoré votre prestation hier soir. J'ai apprécié les seize guerriers présents sur le terrain qui ont tout donné. Et quand je dis tout c'est un doux euphémisme. On peut avoir des regrets. Du style, qu'avec un effectif au complet on pouvait largement passer, mais je n'aime ni refaire ni réécrire l'histoire. Ce qui m'a séduit, par delà votre flamboyance, c'est l'envie qui était la vôtre et les moyens que vous vous êtes donnés pour développer un excellent rugby, avec des séquences magnifiques. J'ai noté des attitudes éblouissantes d'entraide et de courage. Allez, n'en jetons plus.

Hier soir, vous fûtes héroïques et c'est tout à votre honneur.

Votre dévoué.


The Touch

samedi 2 novembre 2013

LES GRAV'AGES FONT UNE CROISIERE


Certains éléments de notre équipe ainsi que quelques conjointes ont participé à la croisière des vins organisée sur notre commune par les GALOPINS BREDOIS dont fait partie notre ami Didier BIGOT dit "GASTON".


Jean-Pierre a décidé de faire les 6,5km à cloche pied.


DUP DUP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


En mars, VOTEZ POUR LA FEMME A JEROME

Tous les résultats sur le site COURIR 33.
Merci aux galopins pour leur organisation et la méga soupe à l'arrivée régénératrice.

mercredi 2 octobre 2013

BIBOUUUUUUUUUUUUUUU REFAIT LE MATCH !!!!


 
«  Aucunes défaites à la piaule, sauf les GRAVAGES  »
  dixit Eric Vayne ce dimanche 29 septembre à 18h52.
Triste constat pour cette journée de championnat, toutes les équipes qui recevaient en ce premier week-end automnal ont réussi à s’imposer ou au moins à partager les points, sauf notre chère équipe des Gravagés.
On savait que la tâche s’annonçait difficile car les Brédois recevaient, rien d’autre, que les tenants du bouclier de la Loisir Champion’s League, les Gradochais de Gradignan en Ruines, mais le travail entrevu lors des entrainements du coté de Saint Mo, laissait entrevoir pour les nombreux supporters des GRAVAGES, une issue plus favorable.

Pourtant, l’entame du match leur donnait raison, une défense agressive faisait reculer les Ruines et donnait des bons ballons d’attaque aux locaux. Mais l’utilisation de ceux-ci fut désastreuse ; trop d’en-avant, peu d’impact sur les lancements de jeu et des touches pitoyables firent que la domination resta stérile malgré deux ou trois situations favorables. Et ce qui devait arriver, arriva : Les Ruines sur un enchaînement Touche-ballon porté et une attaque au large, envoyèrent par deux fois AXA de La Bréde dit Rodolphe inscrire les essais tant attendus. Un peu avant la pause citron (lesquels étaient en fait des oranges), Captain Loïc planta un pion en terre promise sur un essai de 50m plein de malice, où il ne rencontra  de la résistance que sur 10cm et encore elle venait de l’arbitre.
La seconde mi-temps fut du même acabit, de la volonté, de l’envie mais trop de déchets pour inverser la vapeur. Gradignan en profita pour marquer un nouvel essai sur une nouvelle action construite Touche-Groupé pénétrant qui enfonça tout sur 15 km.
3 – 1 score final, un bonus défensif pris par les Gravagés et un bonus offensif enlevé aux Ruines, tels étaient le maigre bilan de cette soirée, face à une toujours aussi belle équipe de Gradignan. Le fait de jouer dans une toute nouvelle enceinte ultra moderne a surement joué, les joueurs manquant de repères.
A l’issue du match, François Toulet, notre « coache », homme de valeur, ex-entraineur du Stade Français, a présenté sa démission ; qui a été aussitôt refusée à l’unanimité (0% pour et 120% contre). A noter les premiers pas réussis des nouveaux : Krysten, Nico, Patrice et les absences préjudiciables de François Jiménez et de son fils Fredinou Lasserre.
Temps délicieux, pelouse superbe, arbitrage excellent (surtout celui du plus petit), spectateurs nombreux (les supporters coté vestiaire, les drogués en tribune)
Repas succulent (comme d’hab.) préparé notre Druide (non joueur, dommage !!!!!! ): Salade agrémentée de cœurs de canard confits ; Sanglier sur barbeuc accompagné de pommes de terre rissolées et tomates provençales ; fromage et gâteau basque. Apéro, vin et café compris.