VAYNE transperce, POUZOU conclut
20 mois après la finale de la Coupe du monde les GRAVAGES d’Eric VAYNE retrouvaient l'Eden Park du CHU Haut Lévêque pour le premier du dernier test match qui doit opposer GRADOCHE aux XV de LA BREDE.
Dès l'entame, les intentions de jeu étaient claires. GRADOCHE enchaînaient 3 minutes de temps de jeu, mais les GRAVAGES montraient qu'ils étaient en place. Le match partait sur des bases énormes.
On sentait les BREDOIS bien dans le match. Eric VAYNE le prouvait peu avant la 10e min en transperçant la ligne, en ralentissant sa course pour servir POUZOU qui allait aplatir un essai magnifique. On pouvait se prendre à rêver. D'autant plus que les GRAVAGES, sous la houlette d'un BALL des grands jours, mettaient les barbelés en défense.
Deux éclairs GRADIGNANESQUE
Jusqu'à ce que par deux fois GRADOCHE exploitent des turnovers avec la vitesse de l'éclair, assénant deux coups de couteau. Deux coups de génie impulsés par Ben Smith et Ma'a Nonu. Les BREDOIS repartaient aussitôt dans le camp adverse et juste avant la sirène, plantaient un essai superbe, par JEAN , après un gros travail des avants et une libération rapide sur les ailes.
Les BREDOIS rentraient aux vestiaires sur le score de parité 2-2, avec le sentiment de ne pas être très loin de leurs adversaires. C'est souvent le cas avec les RUINES, qui s'ils ne vous écrasent pas, savent exploiter à merveille les contres et démontrent que l’adage : dominer n'est pas gagner est des plus vrais.
(Photo: AFP. JEAN déborde les RUINES)
Domination territoriale
A la reprise, la mêlée BREDOISE se reprenait le temps d'obtenir deux pénalités. VAYNE en passait une entre les pagelles, mais cela ne servait à rien vu que ça ne compte pas.
A la 50e minute, les GRAVAGES étaient toujours à égalité et campaient chez GRADOCHE. Jusqu'à ce temps forts de 3 minutes sur la ligne des RUINES, que les BREDOIS n'arrivaient pas à exploiter, malgré les différents assauts des avants, conduits par Jérôme BALL rentré à la place de BIGOT blessé au mollet à la 42e. Le Comptable honorait ainsi sa 12ème sélection, la 1ère à l'Eden Park du CHU.
Cet échec était suivi d'une série de pénalités contre la mêlée BREDOISE, sanctionnée une dizaine de fois en tout. Malgré tout, les GRAVAGES continuaient à dominer les rucks, parvenant à gratter plus d'une vingtaine de ballons. Se procurant ainsi des munitions et des ballons de contre-attaque, comme cette action magnifique impulsée à la 60e par Guillaume ALONSO qui, s'intercalant plain badin dans la ligne, transperce, fixe, trouve MUCIGNATO. Ce dernier repris à 3 mètres de la ligne passe à LAIZET, mais la balle est dans les chaussettes et le grand Sébastien commet un en-avant alors que l'en-but lui tend les bras.
Contre GRADOCHE, le réalisme est de rigueur. Pour preuve quelques minutes plus tard, ceux-ci profitaient d'une de leur rare incursion dans le camp BREDOIS pour inscrire deux essais, l’un tout en puissance de leur 8 local et le second tout en finesse. A 4-2, la messe était dite.
Des p'tits BREDOIS prometteurs
Plusieurs GRAVAGES ont marqué des points ce mercredi, notamment des petits nouveaux qui honoraient leur première cape. TOULET, MALLET, VILLAROEL, DAULPHIN, MIOSSEC, HENRY et SAVARY n'ont pas été submergé par la pression d'une première sélection à l'Eden Park du CHU et s'en sont très bien sortis. Même chose pour FORNES, MORIN, GABIN, LEMAITRE, DE LA CHAPELLE, LAPEYRONNIE et LEGER puncheurs intéressants qui ont trouvé des intervalles et franchis à plusieurs reprises.
Autres satisfactions: GREZES qui prouve qu'il est un grand 3ème en devenir. Enfin, à noter les prestations majeures de VAYNE, LAIZET, ALONSO, JEAN, MUCIGNATO, POUZOU et BALL qui malgré un plaquage manqué sur le 1er essai a livré un match à la hauteur de sa prestation en finale en 2011.
• La bonne attitude
Au-dela de la déception d’avoir laissé échapper une victoire à leur portée, ce dernier rendez-vous avec les Vainqueurs du Trophée HAUT REYS, aura été riche d’enseignements pour les GRAVAGES. Damien MICHAUD et son staff avaient abordé la rencontre avec beaucoup plus d’interrogations que de certitudes. Leurs craintes portaient sur la capacité de ce groupe disparate, rajeuni, à se mobiliser. « Je dois féliciter les joueurs. Au niveau de l’application, de l’investissement individuel et collectif, ils ont Tout donné », a assuré DM.
