jeudi 31 janvier 2013



Compte-rendu de match
Les vieux crampons de Cestas contre Les Grav’âgés de La Brède
25 janvier 2013

Fait par notre correspondant sur place Jean-Claude Rabot
Avec l’aimable participation de Eric Vayne dit « La Palourde »

Ca y est les gars, j'ai un peu de temps disponible afin de vous rendre compte de notre match contre les Vieux Crampons Cestadais.

Pour ma part, le plâtre est juste sec, je vais le garder 4 semaines. C'est juste une fracture sans déplacement sur le poignet droit, donc un peu délicat pour vous écrire. Mais bon cela devrait aller mieux pour le mois de mars.

Pour commencer, nous partîmes à 24 et arrivâmes à 57. Donc un peu avant 20h, et entre nous en passant par Saucats ou par l'autoroute, la rocade et l'autoroute, c'est pareil. Arriver sur place, petite discussion entre copains, "Salut ça va", "t'as passé une bonne semaine", "Guigui il fait chier" ou "Jimenez, ça m'étonnerait qu'il vienne", nous nous sommes dirigés vers les vestiaires.

Ceux-ci relativement petits, 6m² avec des douches vertes pastel du plus bel effet, ont permis de mieux nous connaitre. Je passe sur la distribution des maillots en présence de nos deux capitaines : le basque et le breton : direction le terrain. Petit échauffement, premières passes et premiers lancers de jeu, en route pour le coup d'envoi avec une 1ère ligne composée de ChouChou, ChaCha et ChonChon.

Temps humide, 0°c, pelouse grasse et 3 spectateurs. Arbitrage de Mr BIGOT du comité de Cestas.



Touche trouvée d'entrée par Loïc, c'est dommage mais cela ne se fait pas sur le coup d'envoi. C'est même ballot car par la suite on en trouvera plus aucune ... touche.

Un début de match, plutôt à l'avantage des Cestadais qui malgré des pertes de balles, nous mettent une pression continuelle. De notre côté, les avants font le boulot mais nous n'arrivons pas à sortir des bons ballons, à aligner les passes et à remonter un peu le terrain. La défense tient on sait pas comment, mais le score est toujours équilibré 0 à 0.

Survient, la 13ème minute : sur une mêlée médiane des locaux, le 9 sort sur le 8, qui passe au 10 puis le 12, qui retrouve sur un maul le 5 aidé du 4 avec le soutien du 3, puis du 2 et du 7, ça ouvre de nouveau sur le 10 via le 9 qui donne au 13 qui fixe et décale le 15 qui sert enfin le 14 aux jambes de feu, accélération tout droit et au revoir Maman ; ça fait
1-0 pour Cestas. Rien à dire c'est mérité.

Loin d'être abattus, les Grav’âgés repartent au combat piqués dans leur orgueil par cette ouverture du score. Les temps de jeu s'enchaînent, le ballon circule, la défense monte, nous retrouvons enfin nos joueurs. Vers la 19ème minute sur un ballon de récupération sur nos 40m, une méga cocotte ou tortue se met en place, elle tournoie tel un cyclone, les 3 spectateurs commencent à pleurer devant ce spectacle, c'est beau, c'est émouvant.......
Le maul arrive sur la ligne médiane, il reste encore 120 à 135 mètres à faire et là notre John Mac Vayne Brédois prend les choses en main:

Je lui laisse la parole afin qu'il nous raconte ce qu'il a vécu .............................

C'est donc un nouveau concept de compte-rendu participatif ! Concept énorme. OK je prends la suite:

"Le ballon bien calé derrière les gros, avec Olivier en queue de groupé pénétrant, la situation commence à être excitante...On a beaucoup subi jusqu'à présent et le fait de mettre un tant soit peu le pack cestadais sur le reculoir me fait dresser le poil. La cocotte franchis la ligne médiane, et comme on n'est quand même pas la tortue béglaise, il va falloir sortir le ballon pour bonifier cette situation. Rapide coup d'œil derrière: beaucoup de partenaires à plat donc pas terrible pour lancer une attaque de 3/4 alors que toute la défense adverse couvre la largeur du terrain, option éliminée donc, pas de possibilité non plus de taper un coup de pied à suivre, on n'a pas le droit et puis franchement c'est un coup à se faire huer tellement ce geste technique est rarement travaillé (n'est-ce pas Loïc), et merde je lève la tête devant moi et là...miracle la porte s'ouvre, il y a un trou de ragondin au raz du maul. Décision prise en un 1/4 de seconde mais merde il va sans doute falloir courir. Je m'empare de la gonfle, je pars au raz à fond, je sais que mon meilleur atout c'est les premiers 7 mètres 50 donc il faut tout donner. Effectivement la surprise est immense du côté cestadais, les 3èmes lignes ne pouvant à la fois être placés en face de nos centres et en même temps préserver le raz du regroupement. Je cours, je cours, devant moi il n'y a plus de 2nd ni de 3ème rideau, il faut encore faire 40 mètres, derrière moi je sens la meute qui s'est lancé à mes basques, je pense au cerf qu'on mangera après le match, lui aussi il a couru pour sauver sa peau, et il est là-bas tout près maintenant dans la grosse gamelle entrain de mijoter, putain ça serait bon d'arriver jusqu'à cette ligne, à droite, à gauche, pas de possibilité de faire une passe à un des copains qui aurait suivi, t'es seul ma palourde, ils comptent sur toi sur ce coup, il va falloir te sortir les doigts du cul. J'arrive à la ligne des 22, ne pas faire comme l'autre fois, si t'es trop court et qu'il faut plonger, tu te fais la glissade de 20 mètres dans la merde, il y a des maillots en rab, c'est pas grave, on pourra se changer. Putain, ça suit pas, c'est pas possible j'ai encore des cannes, ah s'il faisait beau les enfants seraient venus me voir, mais quelle gaule putain, on devrait être menés 7 à 0, on s'est accrochés et là il te manque 3 mètres pour récompenser les copains de tous leurs efforts, on va recoller au score, putain mais qu'est-ce que c'est bon. Je franchis la ligne, pas de fioritures surtout, on n'est pas des footeux, j'aplatis simplement le ballon, l'arbitre accorde l'essai. C'est bon le rugby. Allez aujourd'hui on va faire quelque chose."

A toi JC, je te repasse la suite du compte rendu.
Merci Mr Vayne, pour nous avoir restitué ce grand moment.

Je reprends donc : Nous sommes à
1-1 et l'on est à 7 mn de la mi-temps, les conditions s'aggravent : vent glacial, la neige, le blizzard s'abattent sur cette rencontre palpitante. On commence à voir quelques morceaux de banquise et un ou deux ours polaires au loin.

 Sur une touche dans l'axe du terrain, au centre, à coté de nos 40m; Chonchon nous gratifie d'un excellent lancer comme sur l'ensemble de son match (comme quoi à être assidu aux entraînements ça sert); Benoit, tel le colosse de Rhodes, s'envole, bien aidé par  Mathieu le breton qui pour une fois n'est pas tombé en arrière (je l'ai vu lors de l'échauffement). Un nouveau groupé pénétrant s'organise avec notre 3ème ligne de rêve, nos secondes lignes de génie et notre 1ère ligne de devoir. Et vas-y que j'avance sur 3 Km.

 A 5 m de la ligne d'en-but, regroupement, la balle gicle vers Loïc, notre buteur, qui feinte personne et refait un point de fixation à environ 58 cm du Graal. Et là, notre John Mac Vayne qui a beaucoup donné, récupère la gonfle et part seul vers l'inconnu.

Je me porte à sa hauteur, je lui dit non, c'est suicidaire, il n'écoute rien, il continue l'ascension tout seul (un papa avec un papa); il reste 26 cm, je lui tends mon portable pour qu'il prévienne au moins Julie et ses enfants, il veut rien savoir; j'aperçois Sébastien qui commence à prendre les mesures, je lui donne les dernières denrées qui me restent, le masque à oxygène, ses derniers sherpas ont rendu l'âme; il est seul à 15cm du sommet !!!!!!!!!!!!!!!!

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Nous sommes à 15cm de l'essai, l'action dure depuis 15 minutes, et nous voyons notre Eric dans la douleur, continuer sa périlleuse aventure........
Ayant lâché prise depuis longtemps, dis nous Tonton "ERIC", c'était comment après ............
"Là c'est plus le poil qui se hérisse, c'est quelque chose dan le slip qui commence à frétiller. Effectivement, il reste 1 mètre à faire pour aplatir dans l'en but. Tout le monde gueule à droite et à gauche, là oui y'a du soutien ! Mais on sait jamais, plusieurs options sont néanmoins possibles, sauf que là si on marque pas j'en entendrai parler pendant 2 ans ! Le tout est donc de prendre 10 secondes pour évaluer la situation et de retenir l'option où t'as le moins de risques de faire une énorme cagade.
Option 1 (classique): extirper le ballon et faire une passe sous la pression aux lignes arrières. Avantages: les 3/4 ont une chance de marquer un essai. Inconvénient: je risque de faire une passe de merde.
Option 2 (bourrin): extirper le ballon et faire une passe à un gros lancé qui vient tout exploser. Avantage: en plus de marquer, on va piétiner et défracter deux ou trois adversaires. Inconvénient: y'a pas de gros lancé, ils ont tous le nez dans la gadoue.
Option 3 (perso): extirper le ballon et plonger comme un âne derrière la ligne. Avantage: si ça chie, je ne m'en prendrai qu'à moi. Inconvénient: ça risque de me coûter cher en binouzes.
Ayant pesé le pour et le contre, je choisis l'option 3. Ca marche, j'ai la grosse gaule. Merde, Juju n'est pas venue me voir, ni ma mère ni ma grand-mère. 2-1. Putain, c'est pas possible, on est en train de faire le hold-up du siècle."

A toi Bibou (n'ayant pas eu l'occasion de te faire de passes sur le terrain, je me rattrape sur le net).
Et oui PAPA y'avait bien 2-1 pour les Grav’âgés et on entendit la sirène retentir.

Tous les villageois de Cestas commencèrent à sortir de chez eux en sentant que quelque chose d'important venait de se passer.
Ce n'était pas le terrible incendie de 1949, mais la peur se lisait sur leur visages. Certains envoyèrent leurs marmots en dehors du canton, d'autres creusaient des abris, la terre se mit à trembler .....

Les GRAVAGES menaient 2-1 à la pause, en 120 ans d'existence, cela ne s'était jamais vu ..........

Du coté Brédois, c'était de la folie. Le maire décida d'annuler sa journée envers les enfants scolarisés pour l'offrir, en double, aux valeureux rugbymen. Une décision du conseil municipal validait la subvention afin d'ériger sur le champ une statue monumentale en l'honneur de "Eric le Terrible terrassant les hordes ennemies". (Cf. les premiers plans en PJ)

Durant la pause, des oranges superbement coupées en morceau de 1 à 2 cm, pas comme les quarterons hachés par François, offraient des vitamines à nos braves; les discours feutrés de nos capitaines entretenaient l'espoir car comme l'a si bien dit Loïc la Touche : << on est devant, on sait pas comment, mais on est devant >>.


Euhh, deux secondes :

« - Oui chérie, j'ai sorti le linge et le repas est prêt; les enfants sont en pyjama et les devoirs sont faits; tu peux prendre ton bain, mon cœur ........ »



Excusez-moi, mais revenons à notre match .....

Le combat doit reprendre, les changements sont effectués avec de nouvelles forces vives, prêtes à en découdre. A noter, et la précision est importante, l'entrée en jeu de Mr Didier Bigot le bourreau à la mêlée. Les gars d'en face en avaient gros sur la patate, jamais ils n'avaient été défaits par les Grav’âgés et ils se mirent à pilonner nos lignes. Le terrain en pente, le vent de face, le public devenu hostile, les 35 heures, le calendrier maya et la femme à Renaud, les éléments etaient contraires et nous craquâmes une première fois sur une nouvelle chevauchée du 14 « jambes de feu » et dans le temps additionnel par un dernier essai dudit "ROTIE" qui malgré son dernier coma alcoolique chez nous, est un redoutable ailier doublé d'un excellent cuisinier. Comme quoi, je pense que certains parmi nous devraient se mettre rapidement à la cuisine avec de fortes chances de réussir car question bouteille c'est fait.

Voila, la trompette retentit scellant le score injuste mais logique de ce match,
3-2 pour le VCC. Des regrets et une certaine frustration, jaillirent sur nos joueurs. Mais il faut reconnaître une plus grande maîtrise chez nos adversaires.

Douches, Interviews, Bieres, Bla Bla Bla ......... direction le club house pour la réception d'après match.

Bières, bières et bières pour l'apéro, suivi d'un succulent repas :

- assiette de fromage râpé accompagné de son tourrin à la tomate
- Civet de cerf du Président et sa douce patate avec sa sauce au vin
- Tarte au pomme façon normande et sa chantilly.

Petit digeo légèrement menthôlé offert par nos hôtes, permettant de gagner 3 mn au coucher pour ceux qui espèraient en rentrant chez eux raconter leurs exploits à leur "Maman", voire plus.

Voilà, nous sommes rentrés vers 23H00 ET ENCORE UN GRAND MERCI aux Vieux Crampons Cestadais pour leur convivialité.
 PS :

- 2-1 pour nous à la mi-temps (sans Bigot) et 2-0 pour eux en deuxième (avec Bigot)
- en 2011 : nous avons perdu chez eux avec notamment deux essais d'un certain BIGOT, licencié Grav'âgé et jouant pour Cestas...


jeudi 3 janvier 2013

TROMBINOSCOPE 2012 - 2013

1ERE LIGNE

 


















2EME LIGNE

























3EME LIGNE

 
 
 DEMI DE MELEE

DEMI D'OUVERTURE
  3/4 CENTRE
 

 

3/4 AILES
 

 

 
 ARRIERE
 

 VETERANS OU HOMMES D'EXPERIENCE

Voilà donc la fine équipe!!!

 Nous remercions vivement nos partenaires pour ces superbes maillots.
Ayons une pensée pour les absents qui auraient pu étoffer ce trombinoscope.








Les GRAV'AGES vous adressent tous leurs voeux en cette nouvelle année 2013.

SANTE - REUSSITE - AMOUR - RUGBY - ET 3EME MI-TEMPS

BREF UNE SUPER ANNEE RUGBY LOISIR !!!!