lundi 29 avril 2013

TOURNOI DES ESCAMATS - VILLENEUVE DE MARSAN

Que dire de la performance de ce week-end sportivement ?*

Absence de plaquages, de replacements en défense, de vitesse, d'engagement.... Heureusement que Bernard LAPORTE (ni LA PALOURDE d'ailleurs) n'était pas avec nous car on en aurait pris plein la tronche.
Deux défaites 4-1 contre NEGREPELISSE ET 5-1 contre les ESCAMATS DE VILLENEUVE DE MARSAN.

Deux points positifs, les premiers essais sous le maillot des Grav'ages de Jérôme (JEAN mais Jérôme aussi) et de Xavier. Les pompiers de service au sein d'une équipe en déroute.

Je prèfére parler de l'aprés ou là encore les GRAV AGES ont été à la hauteur de l'évènement. La vidèo ci-jointe pour démonter l'implication physique de chacun (sur la piste de danse et au comptoir).

Un grand merci aux Escamats pour leur accueil et rendez vous dans un mois.
Merci à NEGREPELISSE de nous avoir laissé un gars pour servir le petit Dej au gîte le dimanche matin.

SEB



mercredi 10 avril 2013

SUPPLEMENT WEEK END EN TERRE AUBOISE : LE JEU ET LES JOUEURS





Une performance collective impressionnante de notre équipe des Grav'âgés, où solidarité, partage et convivialité furent le maître mot de ce séjour aubois. Mais un collectif est fait d'hommes. Quelques observations donc sur les individualités du week-end...


Guillaume "Tête Pied Nue": infatigable combattant de l'ombre sur le terrain, chercheur de taupes dans les rucks et senteur de cul dans les groupés pénétrants, il a été de tous les combats au près. A su pourrir tout aussi bien les ballons de l'adversaire que les chiottes du gîte d'accueil, ce qui n'est pas peu dire ! Initiateur de la connerie dès les premiers mètres parcourus en bus, sa jovialité et sa bonne humeur coutumière ont littéralement fait de lui l'ambassadeur de la convivialité du sud ouest dans les brumes du nord. A montré son cul, sa bite, s'est foutu à poil dans les endroits les plus insolites, a refait la tuyauterie de la salle des fêtes en pétant le radiateur, il a été de toutes les conneries perpétrées tout au long du week-end.
  Yannick "Mortes-couilles": la hyène, le renifleur, la teigne. Il a été à la hauteur de sa réputation d'éternel chacailleur de toutes les gonfles. Prompt à se jeter sur tous les ballons et boîtes de pâté qui traînent sur le terrain ou sur un quelconque coin de table. A dégoûté tous ses adversaires dans le jeu au sol. A été de tous les combats en match comme en troisième mi-temps. Fut le premier à ouvrir une quille de blanc dans le bus et le dernier à tartiner des tranches de terrine dans le train. Le fondateur et leader spirituel des grav'âgés a offert à toute l'équipe un week-end inoubliable au cours duquel son frère Bruno et sa belle-soeur Caroline nous reçurent comme leur propre famille. Yannick, c'est aussi le frère qu'on voudrait avoir, et pas que sur le terrain 
 Didier "Chouchou": a délivré une prestation pleine de détermination et d'implication face à des mecs qui auraient pu tous être ses fils. A contribué par son abnégation à la densité physique du pack des grav'âgés. Une intervention qui aurait pu aller à Dame sur une "Actarus" réceptionnée impeccablement en fond de touche suivie d'une prise de l'axe qui finit à trois mètres de la ligne. A prouvé qu'il pouvait être fort sur le terrain même quand sa femme n'est pas présente sur le bord de touche pour le bader. Toujours à proximité des endroits stratégiques (barbecue, cuisine, buvette, pompe à bière) afin de se mettre au service du collectif.
 Nicolas "Nico": il a su faire taire de la plus belle des manière ceux qui lui prédisaient une explosion physique au bout de 10 minutes. Si on l'a vu tirer la langue, c'est seulement pour essuyer la mousse débordant du verre de bière. Auteur d'un débordement sur l'aile (non vous avez bien lu) plein de puissance et de détermination qui aurait pu être décisif s'il savait ce qu'est un cadrage-débordement (faut pas trop en demander à un 2ème ligne). Est le seul à avoir su relever le niveau intellectuel du groupe pendant la visite de la brasserie par des observations pertinentes. Son I phone a également été précieux pour calculer la vitesse du train pendant le voyage de retour et pour suivre le score de Toulon-Leicester.
 Jean-Claude "Bibou": m'a fait chialer à la fin du match. La révélation de cette rencontre pour un joueur qui jusqu'alors se faisait chier à l'aile ou à l'arrière malgrè sa vitesse et des appuis d'un autre monde. Replacé en 3ème ligne aile pour pallier les défections et parce qu'on se doutait qu'il pourrait y exploiter au mieux sa combattivité et son agressivité sur le terrain, Bibou a sans doute pensé à son épouse dont c'était l'anniversaire, pour délivrer une performance énormissime. Arracheur de ballons, cisailleur, percuteur, il fut de toutes les actions tant offensives que défensives du paquet d'avants. Poussé au cul par Seb, sa prestation fut récompensé par un essai plein de détermination. Sans doute sur un petit nuage après une telle performance, et en l'absence d'une sono digne de ce nom, il n'a pu effectuer la chorégraphie du Gnam Nam Style qui aurait pu lui valoir l'érection d'une statue sur la place du village. A néanmoins montré son cul, bu 50 litres de bibine et avalé 30 kilos de charcuterie sur le week-end comme les copains, on ne résumera donc pas son aventure à la seule performance sportive.
 Olivier: dur au mal, physique énorme, défense intraitable, pourvoyeur en touche, il est l'auteur d'une performance très dense d'un avant de devoir. A servi de poumon de secours quand ses compères moins affûtés que lui commençaient à avoir la panse qui raclait la pelouse. D'une concentration sans faille de l'entrée au vestiaire jusqu'au coup de sifflet final, il fut à l'initiative, au soutien, à la mine, et son match est à l'image de celui du paquet d'avants des grav'âgés ce week-end: d'une abnégation et d'une solidarité sans faille. Increvable également hors du terrain, c'est à se demander même s'il ne fait pas semblant de boire. Précieux soutien sur la demi-heure de paquito quand tous les autres avaient les abdos en feu au bout de deux reprises.  


Seb: que dire qu'on ne sache déjà sur Obélix, la gouaille, le rire, alliés à une puissance impressionnante sur le terrain. A fait frémir d'effroi ses adversaires ("putain ils encore filé le ballon au gros !") à chaque fois qu'il a touché un ballon avant de leur rentrer dans le museau. Des percussions qui ont fait voler en éclats les quilles qui se trouvaient sur son chemin. Replacé en 8 pour le plus grand plaisir de son demi de mêlée, avide de jouer des "fromages" et des "saucisson" avec lui, il a semé le doute, la peur et finalement l'écoeurement dans le camp de l'ennemi. Poussé au cul par Bibou, auteur d'un essai plein de finesse venant couronner une prestation herculéenne. Et dire qu'il joue avec 5 grammes dans le sang ! Auteur d'un avant match, d'une troisième mi-temps et d'une quatrième mi-temps de très très haut niveau. Bonus spécial pour être le seul à avoir pu discuter plus de 20 secondes avec le clarinettiste soliste de la banda, et avec Didier après 4 heures du matin.
 Eric "la palourde": comme à son habitude, est celui qui a gueulé et claironné le plus fort, empêchant ses partenaires de dormir dans le bus, de faire la grasse mat', de se résigner dans les vestiaires. A appliqué avec finesse la tactique adoptée pour faire face à des minots de 22 balais, en passant le ballon à tout joueur lancé comme un frelon au raz des points d'impact. Dans le rouge au bout de 20 minutes, a su trouver des ressources mentales en pensant à Julie et à ses enfants pour tenir jusqu'au coup de sifflet final. S'est fait retourner par un Crac comme une crêpe au delà de la ligne d'en but, le privant d'un essai qui lui tendait les bras. A part ça: belote, blanc, saucisson, rouge, armagnac, armagnac, trompette,  andouillette, rouge, rouge, bierre, banda, re-bierre, paquito à poil, bierre, bierre, bierre, Get, Get, Get, omelette, rouge, dodo.



 Loïc "captain Caverne": a confirmé son statut de leader incontestable dans le jeu. Signe sa première victoire en tant que capitaine en inscrivant lui-même 3 essais qu'il ne doit pas à grand monde, y'a qu'à lui passer le ballon, et "cours Forrest" ou "en avant Simone", c'est selon. Une véritable sangsue collée au cuir du ballon ovale, on a du lui confisquer les ballons quand il était petit. Des paroles sereines et justes qui savent remonter le bourrichon de tous ses partenaires. Hors du pré, plus suiveur que meneur, mais c'est l'appanage des grands joueurs. Bon je crois quand même qu'il a montré son cul ou fait Paquito en string, je me rappelle plus. Beaucoup de choune à la belote, on sentait déjà qu'il était en réussite dans le bus. Des problèmes de sommeil qui pourraient bien être son unique point faible pour les sorties futures. A ramené le chicoungougna de Troyes à la maison, et a donc finit son week-end avec abnegation et sacrifice.
Grégoire "Binbin le sanglier": Tel son totem, il fut à l'affût dès les premiers mètres parcourus en bus et les premières secondes jouées en match. Ceux qui croyaient jouer en face d'un télétubbie en ont été pour leurs frais après l'avoir reçu de plein fouet dans la gueule. Adepte comme à son habitude du cadrage-débordement tout droit, il a usé de cette technique d'attaque jusqu'à l'hallali de ses adversaires. Ecoeurant en défense, comme toute la ligne de 3/4, il a su annihiler toutes les vélléités offensives des cracozaures. Heureux comme un gosse à la fin du match, il a su dépasser ses émotions pour enchaîner sur un après-match et une troisième mi-temps de haut vol tant physiquement qu'artistiquement: séries de levées de coude, plongeons, pas de danse exotiques. Les longues heures de sommeil qu'il a engrangées contre vents et marées avant le samedi 17 h ont donc été bénéfiques, sauf pour ceux qui ont dormi à côté de lui.



Didier "le bourreau": malheureusement peu servi en ballons d'attaques au vu du plan de jeu mis en place, il a pu se régaler en effectuant 236 plaquages au cours du match, le geste qu'il affectionne le plus au rugby. Sachant appliquer les techniques répétées à l'entraînement même si ça en fait chier certains, il a su clore la partie par une interception plein axe sur une énième tentative désespérée des cracozaures, signant par la même occasion son premier essai pour les Grav'âgés: un essai à 0 passe à l'ancienne comme on les aime. La choune était donc avec lui ce week-end, comme on avait déjà pu s'en rendre compte dans le bus où il enchaîna 15 manches gagnantes à la belote. Croit avoir réussi à plier Seb en quatrième mi-temps, ce dernier ayant préféré aller au lit plutôt que de l'entendre raconter une énième fois son interception devant une assiette vide faute de pourvoyeurs en bocaux de pâtés encore debouts. Avait décidé de montrer son cul dès que l'occasion se présenterait et a donc eu le loisir de le faire à de nombreuses reprises.
 
Philippe "Fifi": a joué toute la partie sur une jambe et a donc fait la preuve de la supériorité de l'esprit sur le corps, par une prestation pleine de courage et de solidarité. Peu servi en attaque sur son côté, il a néanmoins fait le job en défense où jamais il ne fut pris à défaut. Un placement quelque peu hasardeux sous les chandelles qui lui fit prendre conscience qu'il ne raterait plus jamais un seul entrainement. N'a pas quitté son béret du week-end, ce qui lui a permis non seulement de promouvoir efficacement l'esprit et les accessoires griffés Grav'âgés, mais aussi d'éviter l'angelure sur les oreilles. S'est libéré définitivement en troisième mi-temps où il fit honneur à sa bougie supplémentaire.
 
 Jérôme "extra ball": le héros de la campagne auboise au cours de laquelle il fut prêt à crever pour ses copains. A incarné l'esprit rugby et au delà l'esprit Grav'âgés tel qu'on voudrait qu'il soit porté par tous. A honoré jusqu'au bout sa sélection dans le XIV Brédois, malgré les 9 h de bus et ses chiottes hors service, malgré le froid, malgré les tonnes de charcutaille et les hectolitres de pinard qui ont défilé sous son nez avec le bide en vrac, malgré les ronflements de la moitié de l'équipe, malgré des adversaires prêts à ridiculiser une équipe de vieux. A défaut de pouvoir participer aux agapes générales, a tenu son rang et sa place sur le terrain sans faillir. A repris des couleurs sur la fin du séjour, preuve des vertus de la mise au vert, n'en déplaise à ceux qui ont préféré rester à la maison pour la faire.

Geoffroy "Wilko" (pour la coiffure et sa tronche de gendre idéal): le week-end aubois étant marqué d'une pierre blanche dans son agenda depuis le début, Geoffroy n'était pas venu pour faire de la figuration, même si on se demande toujours s'il ne serait pas plus à son aise dans un défilé de mode que sur un terrain. Sauf que la classe, il l'eut aussi les crampons au pied et le ballon à la main au cours d'une partie où ses interventions saillantes au sein de l'attaque brédoise en firent un véritable fer de lance des lignes arrières. Une superbe prestation de XV où il sut relancer tous les ballons qui lui tombèrent dans les bras, faisant avancer ses partenaires, tout en étant irréprochable dans le dispositif de défense en ligne développé par les Grav'âgés. Ambassadeur de charme tout au long de la soirée d'après match, il a relevé le niveau d'une équipe encline à montrer son cul à chaque refrain de Paquito. A fait preuve de son talent organisationnel par une gestion de l'acheminement du retour pleine de professionnalisme. C'est quand même grâce à lui qu'on a pu rentrer, dois t-on l'en féliciter ou l'en blâmer ?

Enfin, ne pas oublier Corentin, 19 ans, à qui l'on demanda de changer de couleur et qui adopta trés rapidement son nouveau maillot afin d'être à la hauteur de l'implication et de l'engagement des GRAV'AGES.
Merci Coco, c'était pas évident.