vendredi 23 mai 2014

Musique et Rugby 2014 - Extra-Ball REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEFAIT les matchs

Samedi était une belle journée contrairement à toutes les prévisions météorologiques, sans doute un coup de pouce des dieux du rugby à la réussite de cette journée tellement méritée devant cette formidable organisation et de dévouement de tous les bénévoles.
L’accueil des joueurs le matin fut à la hauteur de la réputation des locaux : une hospitalité sans faille. Puis, très vite, après 12 cafés et 6 mini chocos chacun, le 15 des GRAVAGES a pris possession des vestiaires.

POUR PLUS DE DÉTAILS SUR LA JOURNÉE, VOIR "MUSIQUE ET RUGBY - LA JOURNEE"

 C’est un  silence de plomb qui règne entre ces 4 murs. Personne n’ose troubler le calme par une parole trop forte.
Soudain on entend crier « virez moi ces sourires de merde de vos gueules !!!!!!!!! » Nul besoin de relever la tête du laçage des crampons pour savoir qui venait de troubler la quiétude du vestiaire. Ce sont des paroles qui, sorties du contexte, pourraient choquer mais moi, ça me fait rentrer dans le match, c’est le signal que la bataille approche, l’ennemi est venu nous défier sur nos terres !!

On peut lire sur les visages la même chose, tout le monde a le regard levé et les sourcils froncés. Mais trop tôt encore pour imaginer la suite de la journée. Une fois tout le monde habillé, strappé, c'est le moment de la remise des maillots et de la première étreinte en cercle autour du discours du coach. Là encore les paroles font mouche, on peut observer les visages se fermer encore davantage.

Plus de doute, on est à musique et rugby, chez nous, encore des doutes sur notre rugby, mais pas sur notre motivation. C’est la guerre ! Ont étaient tous conscients, et le coach l’avait justement rappelé, qu’un très bon tournoi était nécessaire, pas seulement pour le résultat mais aussi pour l’avenir des GRAVAGES, leurs motivations, leur cohésion, leur plaisir de se trouver les jeudi soir !!

L’enjeu de ce tournoi était donc très important. Nous sommes partis à l’échauffement très tôt, plus tôt que d’habitude ! L’objectif était d’entrer sur le terrain chauds bouillants prêts à en découdre dés le coup de sifflet de l’arbitre.
L’échauffement monte peu à peu en intensité. Le coach décide de prendre le risque de blessure et impose des séances de plaquages. La suite lui donnera raison.



Vient donc le 1er match : BERGERAC ou du moins 6 + 7 Escamats + 3 séniors (et non des moindres !)

Malgré un début hésitant, sans doute la peur de mal faire, la maison brédoise tient le choc. Elle fait même mieux que ça puisqu’après 3 plaquages monstrueux de notre 3ème ligne, les forces adverses commencent à comprendre que la tache va devenir compliquée. Nous avons muselé nos jeunes seniors par la pression et l’intensité que nous avons mis. Jamais nous n’avons été mis en danger sauf sur une incompréhension suite à un jeu au pied. Malheureusement notre cœur n’est pas récompensé par un essai, mais quelque chose s’est passé ! Nous avons tenu, nous nous sommes rassurés sur notre jeu, sur notre défense, sur nos fondamentaux. Ce match nul avait comme une odeur de prise de conscience qu’on était solide. On a récité notre leçon apprise aux entrainements et comme par hasard, on domine, rien ne passe, et on prend confiance.


2ème match : Martignas

Se rassurer n’est plus suffisant. Il faut gagner pour avoir une chance d’atteindre les phases finales. Les autres résultats de la poule sont favorables,  toutes les équipes ont fait match nul !
La causerie du coach fait mouche, c’est 15 morts de faim qui entrent sur le pré
Le match commence fort : pression, gros plaquages, Béziers, ouvertures : Comme à l’entrainement. ça fait plaisir à voir. Pas une fois l’ennemi a franchi la ligne médiane. Il a fini par craquer sur un nième temps de jeu conclu comme toujours par le capitaine !!
VICTOIRE !!!!!!!!!!!!

La matinée se termine. Le bilan :
1 nul + 1 victoire
1er de la poule,
1 essai marqué par Loïc
0 essai encaissé
1 blessé : Le belge bondissant

Il est temps d’aller se restaurer. Les consignes sont claires : manger léger, et juste 2 bières …………………  à l’apéro…
 
Les brédois démontrent leur sens de l’hospitalité légendaire, les bénévoles sont nombreux. Ils se démènent depuis le début de la matinée pour que tout soit prêt dés l’arrivée des joueurs. On sent que l’ambiance est bonne, ils ont le sourire malgré le boulot qu’ils enquillent.
Cette abnégation fait plaisir à voir et nous a poussé à nous mettre à la hauteur, à nous en montrer digne.
C’est dans cet état d’esprit que l’échauffement reprend, les paroles du coach et des leaders du groupe sont à nouveau percutantes et nous remettent les idées claires.

C’est une montagne qui se dresse devant nous pour la demi finale : Villeneuve de Marsan

Il faut être lucide, on les a jamais battu. Notre dernière expérience sur leurs terres s’était soldée par de cuisantes défaites. Mais là, c’était différent, nous étions survolté. Nous avions connu la victoire le matin, nous n’avions pris aucun essai, nous avions retrouvé les automatismes de l’entraînement !

Le combat commence. Les plaquages adverses sont plus rudes que le matin, les temps de jeux plus nombreux. On tient. C’est dur ! Et puis Seb FRITZ MATHIEU fait une percée en territoire ennemi qu’il est obligé de stopper faute de soutien et du fait d'un excellent repli défensif adverse. Le constat est là : Ils sont bons, rugueux mais pas infranchissables !
Jusque là, notre défense avait fait le boulot et nous avait amené en demi finale. Devant Villeneuve il fallait davantage. Alors la machine GRAVAGES se met en route : Béziers, sorties rapides et ouvertures re Béziers, re sorties rapides et ouvertures. Notre jeu de ¾ s’organise, nos attaques arrivent à l’aile. C’est un signe. Pour la première fois depuis que je suis aux GRAVAGES, le salut est venu des ailiers, preuve que le travail du coach est remarquable. Oui je vous le rappelle, ce n’est pas LOIC Mc ALISTER qui a marqué, ce sont les 2 ailiers !!! Christophe TALIBOULA Lemaitre et Eric HABANA La Palourde.  - Juste une pause dans le récit pour rendre grâce, malgré tout,  aux dieux du rugby !! –

Pendant ce temps notre défense reste implacable, rien ne passe malgré la résistance et la qualité qu’on connait de Villeneuve.

Le match se termine Moi j’étais heureux d’avoir participé à ça. Certes, j’avais pas gagné la coupe du monde, mais après la galère des blessures à répétition du début de saison, de l’année dernière ou j’avais dû me contenter de rares apparitions en match, d’une simple figuration en Champagne. Cette victoire avait une saveur particulière. Les autres regards que j’ai croisés affichaient la même fierté. Puis on a serré les mains des adversaires en vainqueurs. On la tient notre victoire indiscutable, notre match référence et fédérateur.

Malheureusement, l’intensité du combat a laissé des traces. Nous y avons perdu notre 10, Jérôme Jean WILKINSON. Binbin BASTARO commençait à sentir son épaule tirer sérieusement. L’infirmerie se remplissait. Miracle, BIBOU n’était pas encore allongé dans la tente de la sécurité civile !!


LA FINALE : GRADOCHE, nos meilleurs ennemis

C’est donc une équipe diminuée et fatiguée qui se présente en finale Ce n’est pas une raison, en face, c’était pareil !

Les 5 premières minutes ressemblent au match précédant. GRADOCHE est pris à la gorge et les GRAVAGES avancent et montrent l’étendu de leurs progrès. 5 minutes après, les RUINES reprennent les reines du match et nous imposent des salves successives, des affrontements très durs. C’est là qu’on a manqué de jus et d'expérience. GRADOCHE s’est recentré sur son paquet d’avants surpuissant, comme pour se rassurer et reprendre la marche en avant. Notre défense tient mais se consomme beaucoup trop. Certains plaquages sont dévastateurs. J’ai vu passé juste devant moi, Christen CLARKIN, découper le surpuissant walisien de GRADOCHE.
Cela n’a pas suffit, trop consommés dans le combat, nous avons laissé des surnombres dans les extérieurs et ces enfoirés de RUINES, ils savent faire, ils ne lâchent pas un ballon et ne commettent pas beaucoup d’erreur. Nous avons pris 2 essais au large !

Il faut reconnaitre que GRADOCHE, c’est solide. Ils sont invaincus en match depuis décembre 2012 ! Ils ont gagné récemment un tournoi international à Barcelone.
Malgré ça, je suis convaincu qu’il manque pas grand-chose Le coach va trouver la solution pour dans 3 semaines.

On a tous eu peur pour l’épaule de BINBIN, on voulait pas qu’il annule pour mercredi!!! Enfin Stan CHALMERS a laissé aussi quelques plumes, preuve de son engagement sans failles.

La frustration évacuée, Place à la fête et elle fut bonne !!! J’ai failli pas passer le cap de l'apéro tellement les tournées se sont enchainées. J’ai beaucoup aimé ce moment ou j’ai savouré les premières bières entouré des mecs qui se sont battus à coté de moi. Je confirme que la bière a pas le même gout après une victoire par contre elle fait tout autant mal à la tête.

J’ai bu du BinBin, j’ai bouffé comme un porc, j’ai chanté (enfin, j’ai hurlé) à m’en décrocher les mâchoires, j’ai dansé comme john travolta, j’ai fumé le cigare, je me suis fait engueulé par maman, mes gosses ont eu peur de moi, j’ai dormi sur le canapé ………………. Bref je me suis ECLATE !!!!

MERCI A TOUS POUR TOUT CA_!!!

Jérome EXTRA-BALL

DIAPORAMA

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